Les remontées capillaires : Dans le sol, passent des crevasses ou tunnels qui vont plus ou moins se remplir en fonction du temps ou des saisons. En se remplissant, l’eau va forcer pour se créer un passage en générant ainsi un frottement qui produira ce qu’on appelle « un potentiel électrique » (comme l’électricité statique produite quand on se frotte les mains). Ce potentiel électrique va faire remonter à la surface des molécules d’eau, dont souffrent les vieilles maison qui n’ont pas de protection.

Le salpêtre est le dépôt de sels minéraux, principalement de nitrate de potassium, sur les surfaces intérieures et extérieures des murs. Il est souvent associé aux remontées capillaires car les sels minéraux présents dans l’eau du sol sont transportés par la montée de l’humidité. Le salpêtre peut causer des dégradations esthétiques des surfaces, des dommages aux matériaux de construction et des problèmes de santé s’il est inhalé en grande quantité.

La condensation se produit lorsque l’air humide entre en contact avec des surfaces froides, provoquant la formation de gouttelettes d’eau. Elle peut être un problème dans les bâtiments mal ventilés ou mal isolés, en particulier dans les pièces telles que les salles de bains et les cuisines. 

L’humidité des murs peut résulter de divers facteurs, notamment les remontées capillaires, les infiltrations d’eau, les fuites de plomberie et les problèmes de drainage. Elle peut entraîner des taches d’humidité, de la moisissure et des dégradations des matériaux de construction, nécessitant souvent des mesures correctives telles que l’installation de systèmes de ventilation, la réparation des joints et des revêtements imperméables ou le traitement des remontées capillaires.

Les micro-organismes qui salissent les façades des maisons comprennent principalement :

• Les algues : Elles se développent souvent dans des environnements humides et ombragés, formant des taches vertes ou noires sur les surfaces extérieures.
• Les champignons : Comme le lichen et la moisissure, ils peuvent apparaître sous forme de taches colorées ou de revêtements sur les murs extérieurs, en particulier dans les zones sujettes à l’humidité.
• Les bactéries : Elles peuvent contribuer à la formation de biofilms, qui sont des couches minces et collantes contenant des bactéries, des algues et d’autres micro-organismes, affectant l’apparence des façades.
• Les moisissures : Elles se développent dans des environnements humides et mal ventilés, provoquant des taches noires, vertes ou blanches sur les surfaces extérieures et pouvant endommager les matériaux de construction.